Fragmentation numérique

Je pensais avoir déjà parlé de fragmentation ou de dispersion numérique sur ce blog, mais je ne retrouve aucun billet sur le sujet1.

Il fut une époque où je testais quasiment tous les services numériques dont j’avais connaissance. Il y a eu de très nombreuses plateformes de blog avant que je me fixe ici avec Dotclear, des Tumblr, des plateformes photos, des réseaux sociaux.

Ça ne m’a jamais bien convenu d’être éparpillée un peu partout. C’est sans doute ce qui m’a autant plu dans le projet Ductile Central de Kozlika et Franck : centraliser et regrouper les fragments.

Et puis, j’ai tout liquidé ou presque. Il me reste peut-être des comptes que j’ai oublié et que je n’ai pas fermé.

Court-circuit

J’ai fini par rouvrir un compte Facebook et un WhatsApp fantômes pour des raisons fonctionnelles (associations). Ça m’a fortement embêté, j’ai eu le sentiment de renoncer à des valeurs qui me tiennent à cœur, mais faire société et apporter mon aide sans peser sur l’organisation existante m’a semblé plus important. Ambivalence quand tu nous tiens.

J’ai encore un compte LinkedIn. De nombreuses pratiques sur ce réseau me fatiguent, mais il me permet d’avoir parfois quelques échanges intéressants. Fin août, j’ai recyclé un compte Twitter fantôme, orienté uniquement vers mon activité professionnelle. C’est sans doute la plateforme la plus utilisée par les personnes handicapées, les malades chroniques et les spécialistes de mon domaine professionnel. Ce n’est pas indispensable d’y être pour exercer, mais il s’y passe pas mal de choses.

Je me suis dit qu’après tout, pourquoi pas suivre les principes POSSE (Publish (on your) Own Site, Syndicate Elsewhere) et utiliser les silos pour diffuser mes contenus (sans illusion sur la « visibilité » apportée).

Sauf que Twitter me prend pour un robot, je ne peux plus m’abonner à des comptes2 et je ne peux rien publier. Je ne sais pas encore comment débloquer ça. Je n’ai pas pris le temps, ça peut bien attendre.

Concilier deux espaces ?

Malgré ma volonté de résister à la fragmentation et à la multiplication des espaces, je possède désormais deux espaces d’écriture.

  1. Ce blog personnel sous pseudonymat relatif. Il n’est pas trop difficile pour qui le souhaiterait de relier ce que je sème ici à mon identité civile.
  2. Un embryon de site3 à mon nom qui serait plus « technique », mais je ne veux pas me limiter à ça.

Je me suis d’ailleurs posée la question de savoir s’il était vraiment utile de compartimenter. J’ai choisi de séparer, mais maintenant, je me retrouve un peu désemparée et je ne sais pas encore bien comment concilier les deux.

Dernièrement, j’ai écrit sur RSS et le fait d’avoir une page de présentation de ma page de flux sur mon autre site. Je voudrais détailler comment j’ai fait sur Dotclear, mais l’impression de redite est forte.

Est-ce que je décide de rendre ces deux espaces étanches ou de les faire communiquer ? Je n’ai pas encore la réponse.


  1. Ce qui me rappelle que je voulais trier mes billets, les classer (revoir notamment les catégories) et les relier les uns aux autres. Une autre fois peut-être. ↩︎

  2. Je découvre les règles de Twitter que je n’ai jamais lues. ↩︎

  3. Il y a tout à construire. Un système d’archives, la pagination, le multilingue, les commentaires si je me décide à les ajouter, etc. ↩︎

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