Toujours avec un train de retard, je me rends compte que la newsletter peut servir de support d’écriture1 et de partage autonome, d’alternative à un blog ou à un site. Facilité technique2 ou recherche d’un espace plus intimiste3 ?
J’en suis quelques unes après avoir longtemps été rétive face à ce format, lui préférant les flux RSS.
Dernièrement, j’ai découvert Anémone, une newsletter fleurie grâce à @troglodette.
Ça parle de plantes et de fleurs (comme vous l’aurez deviné), ma nouvelle lubie, et le contenu du premier numéro me rend très curieuse et impatiente de lire la suite.
J’espère simplement que chaque édition ne me donnera pas envie d’adopter une nouvelle plante…
J’envisageais déjà d’accueillir une autre Calathea chez moi et je me demandais laquelle choisir. Ce n’est donc plus qu’une question de temps avant que la magnifique Calathea triostar rejoigne ma Calathea médaillon.
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Lire aussi la réflexion de David Larlet à ce sujet qui m’a fait découvrir cailloux*. ↩
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Il y aurait beaucoup de choses à dire sur la difficulté de contribuer sur le web de manière indépendante et accessible sans compétence technique. ↩
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Dans un récent épisode bonus du podcast La Poudre, j’ai trouvé très intéressante la réflexion sur le podcast comme un espace de conversation plus protégé, plus sûr et intime ; moins violent aussi parce que placé sur une autre temporalité que celle des réseaux sociaux. Cette relative herméticité me semble très proche de la newsletter. ↩
« Un espace de conversation plus protégé » sur le web, forcément je déboule !
Cela fait un moment que l’idée de développer une nouvelle newsletter me travaille, ayant pour modèles plusieurs amies qui ont fait ce choix (souvent en continuant à mener leur blog à côté, parfois en délaissant complètement celui-ci au profit de la newsletter).
Quel que soit le format que l’on choisit pour partager, c’est vrai que ce qui est difficile, c’est de proposer une temporalité différente que le « vite fait (et généralement) mal fait » imposé par les réseaux sociaux.
Combien de fois m’a-t-on dit que j’écrivais « trop »… Pas forcément sur un ton de reproche, mais d’incompréhension. Parce qu’on a été très habitué·es aux contenus pré-mâchés, pré-digérés, mais pas que sur le net d’ailleurs – c’est l’évolution contemporaine des médias au sens large, et, si j’osais, d’une forme de propagande politique, qui l’air de rien nous exhortent à réfléchir le moins possible.
Bref, petit aparté matinal en réaction à ce que tu partages ce matin. Voir que cette réflexion continue et que l’envie de partager librement trouve de nouveaux chemins de traverse pour s’exprimer me remplit de joie !